Qui sommes-nous ?

Naissance de la Ligue sénégalaise des droits humains

 

Me Assane Dioma Ndiaye, ancien président de l’Organisa tion nationale des droits de l’homme (Ondh) vient de créer avec un groupe d’amis et de militants de droits humains la Ligue sénégalaise des droits de l’homme.

 

Le monde des organisations de défense des droits de l’homme s’est élargi, depuis samedi. A l’issue d’une rencontre tenue au Café de Rome, la Ligue sénégalaise des droits humains a été portée sur les fonts baptismaux. Elle a pour principaux animateurs les avocats que sont Mes Assane Dioma Ndiaye, Yaré Fall, Fatima Sall, Ramatoulaye Bâ, Abdallah Diarra, les magistrats Pape Amadou Sow, Julien Ngane Ndour et l’étudiante en 3e cycle à l’Institut des droits de l’homme et de la paix de l’Ucad.

 

De l’avis des principaux animateurs de cette organisation de défense et de promotion des droits de l’homme, la structure qui vient d’être nouvellement créée se «veut ouverte». La Ligue sénégalaise des droits humains ambitionne «d’œuvrer pour la promotion des droits humains au Sénégal et en Afrique à travers une expertise avérée et avec pour seul crédo le bénévolat et le désintéressement». Ce qui explique que les principales actions de cet organisme tourneront autour «d’une contribution efficiente à la formation des forces de l’ordre (Police, Gendarmerie, gardes pé ni tentiaires etc.), de l’éradication de la torture et des violations des droits fondamentaux des citoyens».

 

La Ligue sénégalaise des droits humains se veut aussi un cadre de renforcement de capacités et d’encadrement des élèves et aussi des étudiants en droits humains. L’assistance juridique et judiciaire en faveur des citoyens et, plus particulièrement des personnes démunies, figurera en bon ne place dans le programme que va dérouler la Ligue des droits humains. Les détenus et les mineurs ne seront pas laissés en rade dans les actions que comptent dérouler les initiateurs de cette nouvelle organisation des droits de l’homme, qui entendent mettre à leur intention des programmes sociaux, pour faciliter leur séjour carcéral et leur réinsertion sociale.

 

A noter que Me Fatima Sall, avocate à la Cour, a été désignée en tant que chargée de la communication de la Ligue sénégalaise des droits humains.  

 

Boubacar Aliou Diallo 

 

Source : www.lequotidien.sn     

 

Le Quotidien N° 2261 du 26 juillet 2010

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